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 Maona | Un visage qui ne lui est pas inconnu...

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2 participants
AuteurMessage
Eneko Deribay
administrateur
Eneko Deribay


Age : 39
Messages : 80
Date d'inscription : 14/03/2017

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MessageSujet: Maona | Un visage qui ne lui est pas inconnu...   Maona | Un visage qui ne lui est pas inconnu... EmptyJeu 16 Mar - 21:26

Les conférences, parler en public. Ca n’a jamais été une difficulté pour Eneko qui a accepté avec plaisir de se rendre à l’université pour présenter plus en détail la profession d’architecte. Poser les avantages, comme les inconvénients sur table. Bien évidemment, passionné depuis son adolescence, il trouve, de son point de vue, très peu de mauvais côtés. Réaliser les maquettes, répondre aux demandes des clients, effectuer les corrections s’il y en a, suivre le chantier par la suite. Le travail de fond, la pratique, ça n’a jamais été un problème pour lui qui vit pour son travail. Si on le lui reproche bien souvent, si ça a été l’élément qui a bousillé sa vie de famille, il est évident que c’est la chose qui lui a permis de garder la tête hors de l’eau. Sans ça, il ignore ce qu’il serait devenu. Probablement qu’il serait resté en contact avec ses mauvaises fréquentations, qu’il aurait mal terminé. Il doit son renouveau à cette profession. C’est en voulant l’atteindre qu’il s’est éclipsé de sa ville natale, de son beau-père par la même occasion. Alors, ce serait le dernier à critiquer. Eneko a plutôt tendance à être sur la défensive lorsqu’on l’attaque à ce propos ; personne ne sait tout ce qu’il a enduré pour en arriver là.

Après s’être présenté à l’accueil, une surveillante l’accompagne jusqu’à la salle de cours. Une grande salle de conférence dans laquelle sont installés quelques étudiants déjà. Il en arrive d’autres qui montent les escaliers pour se rendre au rang qu’ils préfèrent. Eneko, lui, discute avec le professeur avec qui il a échangé quelques courriels, sans jamais le rencontrer. C’est une première et la première impression qu’il donne aux hommes n’est pas toujours très bonne. Eneko évite, un peu tendu, la main de son interlocuteur pour le saluer d’un signe de tête et revenir au sujet de sa présence assez rapidement, afin que l’enseignant ne se pose pas trop de questions et qu’il n’ait pas une image de lui faussée, bien qu’il n’en ait que faire. Refuser une poignée de main, c’est son truc. Ceux qui le connaissent ne prennent même plus la peine de tenter. La sonnerie retentit et après avoir fermé la porte, le professeur débute son cours, informant ses étudiants du programme des trois heures à venir, durant lesquelles Eneko interviendra. La pratique est, elle aussi, au rendez-vous et pour ce faire, Eneko a d’ailleurs amené avec lui un projet en cours afin que chacun puisse élaborer certains plans. Tandis que l’enseignant termine ses explications, le regard de l’architecte balaye la salle. Il y a de nombreux étudiants, il ne saurait dire exactement combien. Des jeunes hommes, jeunes femmes, tous plus ou moins attentifs à ce qui se passe. Il n’a pas fini d’observer que ses yeux s’arrêtent sur un visage. Le sien. Maona. Sans même l’avoir vu venir, son cœur rate un battement. Ses yeux, ses traits, ses cheveux blonds qui tombent en cascade… Ses lèvres qu’il a longtemps embrassées, mais pas assez à son goût. Il l’a aimée, cette fine bouche. Parfois sucrée, parfois amer, parfois alcoolisée. Et ce cou sur lequel il a laissé quelques marques de son passage… Eneko ne pensait pas en venant ici qu’il allait revoir la dernière femme lui ayant volé son cœur, celle qui l’a rendu vulnérable en si peu de temps. Conscient qu’il est en train de la dévorer du regard, il se reprend, se racle la gorge et jette un œil à l’opposé de la salle, avant de prendre la parole.

Trois heures. Trois heures qui se sont écoulées rapidement. Trois heures d’échange avec les étudiants qui n’ont pas hésité à lui poser des questions, que ce soit sur le travail en lui-même, sur la gestion d’une entreprise, ou même sur le salaire, chose qui l’a fait doucement sourire. L’enseignant et lui font un bilan rapide, mais n’a pas le temps de s’attarder très longtemps, ayant un autre cours à venir. Promettant à Eneko de lui donner un retour sur l’expérience, il s’éclipse de la pièce, en même temps que quelques uns de ses élèves. Alors qu’il ramasse ses affaires, Eneko relève la tête, croise le regard d’une petite blondinette qui descend les escaliers et qui s’approche doucement de lui. Depuis leur rupture, ils n’ont eu aucun contact. A plusieurs reprises, il a voulu lui envoyer un message, avant de se raviser. Par fierté sans doute. C’est aussi pour cette raison, pour tourner une page, qu’il a préféré couper le contact avec le père de Maona. « Bonjour. » dit-il, en fermant sa sacoche. Il semble calme d’apprendre, ne montre aucune expression. Ni de la colère, ni de la joie. Eneko est neutre, comme bien souvent, alors qu’intérieurement, son cœur a décidé de l’enrager. Il bat, sans s’arrêter, si fort qu’il craint qu’on l’entende. « Comment tu vas ? » demande l’architecte, en posant son attention sur un étudiant qui dévale les escaliers pour quitter la pièce. Il a du mal à se concentrer sur elle, mais conscient qu’il ne s’agit pas de la bonne solution, il repose ses yeux sur la petite blonde. Eneko a envie de montrer que ça ne l’atteint pas de la revoir, alors qu’en réalité, c’est tout le contraire. « Mieux ? » Preuve est qu’il s’inquiète toujours autant à son sujet.
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Maona Chatelain
administrateur
Maona Chatelain


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MessageSujet: Re: Maona | Un visage qui ne lui est pas inconnu...   Maona | Un visage qui ne lui est pas inconnu... EmptyJeu 16 Mar - 22:11

Tu étais en retard ce matin, pour ne pas changer depuis que tu habites avec les filles. Ce n'est pas ta faute, mais tu as oublié ce que c'est que de vivre en communauté avec deux nanas en plus de toi. T'es censée prévoir pour la salle de bain, par exemple, mais tu oublies à chaque fois. Tant pis, tu seras en retard. Cours du matin qui se déroule sans soucis. Pause déjeuner et finalement une conférence. Tu ne t'es pas renseignée sur le sujet, tu viens un peu les mains dans les poches, sac sur l'épaule, carnet à dessin dedans. Tu entres dans l’amphithéâtre avec deux trois copines. Simplement, sans perdre trop de temps. Finalement, tu regardes le professeur et .. et tu sens ton coeur qui s'arrête, tu n'entends plus rien, tu ne vois plus que lui. Tu ne t'attendais pas à ça. Tellement pas. tu as déjà du mal à respirer et tu en oublies ton prénom. T'es pas prête Mao, non, t'es pas prête à le revoir pourtant il est là devant toi. Adonis. Il n'a pas tant changé, toujours la même allure sérieuse, toujours ses beaux costumes magnifiquement cintré. Toujours lui. Le même. Tu restes bloquée sur lui, quelques secondes jusqu'à ce que son regard se dépose sur toi. Coeur qui s'arrête avant de repartir bien plus vite. Tu ne bouges plus, tu savoures le moment. Il n'y a plus personne autour de vous, juste lui et toi, juste vous deux, comme avant. Jusqu'à ce qu'il se retourne, détourne son regard..

La conférence est affreusement longue. Tu ne peux que le regarder pendant des heures jusqu'à ce que la fin approche. Des questions par milliers, des discours et son parcours. Son entreprise que tu connais très bien pour y avoir travailler avec lui. Passé qui resurgit en même temps que ses mains contre toi, sa bouche contre la tienne. Tu divagues le reste du temps jusqu'à te rendre compte que c'est la fin. Des élèves autour de toi se lèvent, tu attends quelques secondes que ça se vide. Tu vas aller lui parler, obligée. Tu ne partiras pas sans avoir échanger quelques mots avec lui. Même si ce n'est rien d'intéressant, même si ce n'est que des banalités. Sac sur l'épaule, tu descends les marches. Tu espères que tes cheveux ne font pas n'importe quoi, que ton maquillage est encore en place. A quoi tu penses ? Il s'en fiche lui, il est passé à autre chose. Bonjour. Il te lance. Timide sourire sur tes lèvres malgré son ton froid, ton que tu connais malheureusement ? Heureusement  ? T'en sais plus rien. Bonjour.. Tu lui souffles, en attendant la suite. Comment tu vas ? Il reprend, toujours avec ces mêmes gestes, ce même ton. Tu ne sais pas ce que tu es censée répondre. Mieux ? Il reprend, tandis que tu décides d'hocher la tête. T'en perds tes mots devant son regard hypnotisant. Tu reviens des mois et des mois en arrière. Tu te revois dans son entreprise. Vous deux, l'un contre l'autre parce que vous n'aviez pas su résister à cette tentation. Oui mieux. Tu finis par le rassurer, rapidement. Et toi ? tu demandes, prenant la largesse de le tutoyer, comme sur la fin de votre relation. Fin que tu as mis en place pour ne pas qu'il souffre trop. Je.. J'étais en Angleterre, je sais pas si tu sais et enfin.. Je suis revenue il y a deux semaines, peut-être trois. Tu lui expliques, tu ne sais même pas pourquoi tu lui dis ça. Il s'en fiche pas vrai ? C'est bien que tu viennes partager ton expérience. Tu dis, le complimentant, comme s'il en avait besoin. Il doit bien savoir que tu as toujours eu une admiration profonde pour cet homme et son travail.
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Eneko Deribay
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Eneko Deribay


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MessageSujet: Re: Maona | Un visage qui ne lui est pas inconnu...   Maona | Un visage qui ne lui est pas inconnu... EmptyJeu 16 Mar - 23:21

C’est rassurant de savoir que son état s’est amélioré. Eneko se rappelle encore à quel point elle était au plus bas. L’alcool. Ces bouteilles qui ne trouvaient plus sa place chez lui, même pas son alcool favori. L’Adelscott. La tentation était beaucoup trop forte pour qu’elle résiste, mais il faisait de son mieux afin qu’elle ne tombe pas plus. Il essayait de prendre soin d’elle, même s’il se montrait maladroit, même s’il ne disait pas toujours ce qu’elle souhaitait entendre, ce qu’il fallait qu’il lui souffle. Etre un bon compagnon, petit ami, Eneko n’y a pas été habitué. Dans son adolescence, c’était un mauvais gars et avec Anna, il a été un bien piètre époux. Il apprenait auprès de Maona, à être quelqu’un de bien, à se rendre disponible. Et avec du recul, il se demande s’il a vraiment fait ce qu’il fallait. A sa question, Neko acquiesce d’un signe de tête. « Je vais bien, merci. » Et c’est vrai. Il se porte bien. Il avance à sa manière, bâtit des murs autour de lui, garde le contrôle sur lui, sur sa vie, mais se rend compte que ce n’est visiblement pas assez. Il y a toujours cette attraction entre eux qu’il ressent. C’est fort, intense, alors qu’ils ne se sont même pas touchés. Ca fait des mois et une partie de lui a encore envie de réduire la distance qu’il y a entre eux. Est-ce que vouloir lui faire comprendre que si elle a besoin de parler à quelqu’un, il sera toujours là, est une bonne idée ? Neko se mord l’intérieur de la joue, se gifle mentalement de penser de la sorte. Il fulmine, souffle un coup, puis reprend : « Ton père m’a informé de ton séjour en Angleterre. Je n’étais pas au courant de ton retour. » Ca doit bien faire quelques mois qu’il n’a pas parlé à cet homme qu’il respecte, contrairement à sa mère avec qui il n’a pas eu un seul contact depuis leur rupture. La voir est trop douloureux, lui rappelle constamment son passé, ce qu’il lui reproche aussi. Son abandon. Tout ça, Eneko se garde bien de le dire à Maona, bien qu’il se demande si son père lui a fait part de leur discussion, du fait qu’il demandait parfois des nouvelles. Cet homme tient tellement à sa fille qu’il aurait très bien pu lui confier ce détail qui peut avoir son importance, comme le taire pour ne pas la blesser. « C’est plutôt pour vous, avant tout. Moi… Ma vie est déjà plus ou moins tracée… J’espère que ça vous apportera quelque chose. » Les questions, elles ont été nombreuses, aussi bien lorsqu’ils étaient penchés sur les plans qu’ils dessinaient. « Tu as peut-être le temps de… » Il s’arrête en chemin. Boire un verre, c’est bien ce qu’il allait lui proposer, mais ce n’est probablement pas la bonne proposition. « Tu as mangé quelque chose ce midi ? » demande-t-il, sur un ton autoritaire. « Tu as faim ? » qu’il se reprend aussitôt, un peu plus doucement.
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